Bonjour à tous, cyber-friends !
J'ai eu ce week-end, une petite baisse de morale (ce qui ne m'était pas arrivé depuis très longtemps) et je me suis dit qu'en parler pourrait autant m'aider que vous aider. J'ai cru comprendre que sur twitter, car j'y suis très active, les gens me voyaient comme quelqu'un de très confiant alors qu'en réalité ce n'est pas le cas. Vraiment pas. Mes proches seront les premiers à vous dire que je manque catégoriquement de confiance en moi et que je me sous-estime sans cesse. Je doute toujours de mes qualités, de mes compétences alors que je sais pertinemment que j'en ai. Car oui, tout être humain à des qualités, même entourées de défauts.
C'est en grandissant que j'ai compris que pour se sentir bien dans sa peau, il fallait arrêter de se comparer aux autres et de ne penser qu'à ses défauts ou aux autres éléments qui nous gênent. Il est certain que si l'on se concentre uniquement sur ce qui est négatif, le positif disparaîtra sous la masse de ces idées sombres. Par expérience, je peux vous assurer que c'est en s'acceptant que l'on avance, que l'on prend confiance en soi et surtout, que l'on s'ouvre aux autres.
Mon adolescence n'a pas été simple. J'ai passé des années à ne me vêtir que de noir, gris ou marron pour passer inaperçue. Je ne voulais pas qu'on me remarque, je ne voulais pas qu'on s'intéresse à moi et je n'aimais personne. J'avais l'impression que quoique je fisse, c'était raté ou insatisfaisant. Ma vie familiale était chaotique, j'étais enfermée sur moi même, on me disait introvertie et parfois même dépressive.
Si vous êtes dans une telle situation, que vous vous sentez mal, tout espoir n'est pas perdu. Arrêtez de voir le verre à moitié vide, et prenez la vie côté coca-cola (ou toute autre boisson à bulles si comme moi, vous n'aimez pas ce soda). Tellement de choses peuvent rendre le sourire à une personne et lui faire comprendre qu'elle vaut bien plus qu'elle ne le pense ! Personnellement, c'est en découvrant un certain groupe que ma façon de voir les choses a changé (coucou les Jonas Brothers). Leur état d'esprit m'a ouvert les yeux sur ma situation et m'ont fait comprendre que rien n'était définitif, qu'il y avait toujours moyen de trouver l'espoir pour reprendre sa vie en main. Parfois, une simple rencontre peut suffire, ou un événement tel qu'un décès.
Une fois que vous aurez réalisé tout ça, mais aussi que vous aurez compris des gens de votre entourage croient en vous et comptent sur vous ; ou encore que la vie ne tient à rien…vous profiterez pleinement de votre quotidien, et vous ne vous arrêterez plus sur des broutilles telles que "je n'ai pas un tigh gap :'(" "je suis grosse à côté d'elle" "je suis nul(le)" "je n'arriverai jamais à rien". Je ne dis pas que ces étapes sont simples, et que vous ne serez pas un jour confronté à l'échec…C'est un véritable travail sur soi, mais je sais que vous en êtes capable.
Pour vous aider :
- écoutez des musiques qui donnent la pêche
- faites une liste de vos qualités
- écrivez, lisez
- sortez, promenez vous…vivez !
- réunissez vos bons souvenirs dans une petite boîte
- notez les choses positives qui ont eu lieu, ou simplement celles qui vous ont faites sourire pour plus tard, vous les remettre en mémoire
- trouvez des moyens de vous changer les idées, des activités extra-scolaires par exemple.
=> N'hésitez pas à compléter cette liste en commentant l'article ! Et surtout…gardez en tête que vous valez autant que n'importe qui. Vous n'êtes ni inférieur, ni supérieur. Assumez vous !
"My doctor looked back at me and said, "Nope. You're gonna be alright." and then from that point on, I made the commitment that I wouldnt let it slow me down and so when that moment comes for you in your own circumstance, in your own life, promise me one thing: Dont you ever, EVER let it slow you down because I believe in you and I wanna thank all of you for believing in me even when I had trouble believing in myself."
Nick Jonas
Nick Jonas
Il semblerait que bien plus de personnes que je ne le pensais ont vécu l’adolescence de la même façon. C'est dommage lorsque j'y pense ; le secondaire devrait être nos plus belles années, mais beaucoup (trop) d'entre nous les ont passé ou les passent déprimés, renfermés, oppressés et non confiants. J'ai réalisé que tout va mieux après le lycée, car je ne me suis jamais senti aussi bien que maintenant. J'ai appris à vivre sans me soucier du regard des autres, et surtout de celui de ma famille, mais également à me battre pour sortir de la noirceur, au lieu de la laisser m'envahir et me contrôler. J'ai essayé, me suis lancée des challenges, en dépit de tout soutient de mes proches.
RépondreSupprimerJe dois avouer que je suis étonnée d'apprendre ça de toi, car te suivant sur twitter depuis bien des années à présent, tu m'as toujours parue très sûre, fière et confiante, postant tout le temps des photos de toi et dégageant une confiance et une saineté d'esprit.
Internet m'a comme toi beaucoup aidé avec les séries et la découverte de groupes de musique.
Une autre astuce : lister le soir 2-3 petites choses ou événements qui nous ont fait sourire pendant la journée. Cela peut être une personne rencontrée, une phrase échangée, un film/série regardé(e), un repas mangé, une musique écoutée, un achat effectué, une réussite quelconque, un challenge surmonté...
C'est vrai que c'est dommage de passer ainsi nos années insouciantes, où on a le temps de vivre justement et d'avoir des loisirs. Plus jeune je rêvais d'être comme ces filles qui étaient toutes bien entourées, à rire et s'amuser sans se soucier de ce qu'il pouvait arriver. Maintenant que je suis à la fac, je me sens mieux. C'est un monde tout nouveau, les gens qui nous entourent sont plus matures…personnellement, je me sens aussi bien plus à ma place. Merci pour tes petites astuces !
SupprimerOui j'ai l'impression d'avoir gaché l'une des plus belles parties de ma vie. C'est en effet ce que les "adultes" m'ont toujours dit, qui que ce soit et de n'importe quel âge, : "profites-en, car tu es bien mieux à l'école que dans le monde du travail" ou encore "les années lycées sont les meilleurs de ta vie". Et maintenant je me rend compte qu'il ne me reste plus tellement de temps avant ce fameux "monde du travail"... Cela dit, oui la fac, on peut en dire du mal comme du bien, mais moi je m'y sens à l'aise et ça me convient bien plus.
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